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Personnages célèbres de Pont-de-Beauvoisin

comme le créateur de la kinésithérapie moderne. Il avait, en effet, mis en place des techniques  douces et des appareils nouveaux dont certains utilisent l’air comprimé. Ces travaux lui valurent le prix de l’Académie de médecine et la crois de la Légion d’honneur. Puis il s’intéressa aux anévrismes artériels et mit au point une solution au pouvoir coagulent exceptionnel : la Liqueur de PravazMais sa plus célèbre découverte fut celle de la seringue à aiguille creuse. Avant cette invention, pour injecter un liquide dans le corps, on pratiquait une incision dans les tissus et on déversait le liquide dans cette ouverture. Avec  la seringue hypodermique c’est un progrès considérable que Pravaz apporte à la médecine La première seringue est fabriqué en 1862.  Elle est en argent. À la fin du XIXème siècle, les seringues seront en verre et l’extrémité de l’aiguille taillée en biseau. Mais l’usage de cette seringue va soulever des contradictions qui affectent beaucoup Charles Gabriel Pravaz qui décède le 13 juin 1853 à Lyon.

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La Famille Rostang et "l'Hôtel du Commerce"

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La famille Rostang, connue pour leur célèbre restaurant 2 étoiles à Paris nommé « Rostang  Père & Fille », est une famille où la passation du savoir-faire culinaire des Rostang se perpétue en effet depuis cinq générations : fils, petit-fils et arrière-petit-fils de grands cuisiniers amoureux de la gastronomie. Michel Rostang poursuit depuis plus de 30 ans cette aventure familiale. Né le 6 août 1948 à Pont de Beauvoisin en Isère (38), dans une famille au service des plaisirs de la table. Cette aventure débute avec « Hôtel du Commerce » à Pont-de-Beauvoisin (Isère), un commerce de Jean Rostang.

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CHARLES GABRIEL PRAVAZ  (1791-1853)

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Charles Gabriel Pravaz est né tout près du pont, côté français, le 24 mars 1791. Il était fils de médecin. Il suivit ses études au séminaire de Chambéry puis prit des cours de mathématiques à Grenoble. Revenu au Pont, il enseigna au collège, avant d’entrer dans l’armée sous l’influence d’un de ses parents, le général Dode de la Brunerie, ce qui lui permet d’entrer à l’École royale polytechnique. Puis il entreprit des études de médecine à Paris. Il passa sa thèse à 33 ans (Recherchez pour servir à l’histoire de la phtisie laryngée). Puis il se lança dans les recherches. Celles-ci vont d’abord concerner l’orthopédie dont il devint un précurseur. Il fut aussi considéré 

AUGUSTE TRILLAT (1861-1944)

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Auguste Trillat est né au Pont-de-Beauvoisin (38) le 14 février  1861. Il suivit ses études au Petit séminaire de Valence puis de Genève et se passionna très tôt pour la chimie. Il commença sa carrière professionnelle comme préparateur dans des laboratoires suisses et allemands. En 1888, il rentra en France et travailla dans un laboratoire du Collège de France. Là, il va mettre au point la production industrielle d’un produit qu’il baptisera formol et pour lequel il a déposé un brevet. Malheureusement l’intérêt de cette invention n’intéressa pas les Français. Aussi, le centre de fabrication fut installé en Allemagne. On utilise le formol comme antiseptique et conservateur des 

pièces anatomiques. En 1893, il découvre que le formol peut donner naissance à des résines. Ce sont ces recherches qui, reprises par Bakeland, vont donner naissance à la Bakélite que l’on peut considérer comme étant à l’origine de la plasturgie moderne. On lui doit aussi ‘autres travaux déterminants comme l’usage de l’aluminium dans l’alimentation ou l’amélioration des autoclaves. Il entra à l’Institut Pasteur et à l’École de physique et de chimie de Paris, puis en 1937, il fut élu membre de l’Académie nationale de médecine. Auguste Trillat est décédé à Tunis le 2 avril 1944.

 

Son fils, Jean-Jacques Trillat, cousin du célèbre physicien Louis Leprince Ringuet, construisit en 1935, le premier microscope électronique français.

EMMANUEL CRETET (1747-1809)

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Emmanuel Cretet est  né le 10 février 1747, dans l’hôtel particulier de la famille qui se trouvait en face de la mairie du Pont-Savoie, là-même où fut hébergé le pape Pie VII, lors de son voyage pour aller couronner l’empereur Napoléon Ier. Il était le frère d’Henri Cretet qui fut le premier maire de la commune en 1792. Emmanuel travaille d’abord dans un comptoir à Bordeaux ce qui lui permet de faire plusieurs voyages en Amérique. Installé à Paris, il achète le domaine de Champmol, prestigieuse nécropole des ducs de Bourgogne. Puis l entre dans la vie politique à 50 ans. Élu au Conseil des Anciens, il est très vite remarqué par Bonaparte qui l’élève au rang de Commandeur de la Légion d’honneur. En 1806 il devient le premier gouverneur de la Banque de 

France qu’il avait contribué à fonder. En 1807, il est nommé Premier ministre de l’Empereur. Son œuvre est considérable. Il aura en charge la mise en place et l’administration du cadastre, l’entretien des routes et des canaux. C’est lui qui fera creuser le premier tunnel routier (tunnel des Echelles), percer la route du Simplon, construire de nombreux ponts comme ceux de la Grionde et celui de Roanne. Il reconstruit la ville de la Roche-sur-Yon dévastée par la guerre. Il est chargé d’embellir Paris. Il fait alors creuser le canal de l’Ourcq et construire l’usine de la Villette et une cinquantaine de fontaines. Il aura en charge l’édification du pont de léna, de l’Arc de Triomphe, de celui de Trocadéro, de la place de la Concorde. Malheureusement, épuisé par sa tâche, il meurt en 1809, à l’âge de 62 ans, Napoléon qui l’avait fait compte de Champmol ordonna son inhumation au Panthéon.

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ELIE PERRIN (1861-1933)

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Elie Perrin doit certainement sa naissance mosellane à un évènement politique qui a secoué les Pays du Guiers. Le père d’Elie Perrin un enfant du pays, était douanier sur les rives du Guiers, à Aoste (où sont nés ses premiers enfants), lorsqu’en 1860 la Savoie est rattachée à la France. Plus de frontière sur le Guiers, plus de douaniers, et c’est ainsi que la famille Perrin se retrouve sur une autre frontière : en Moselle. T c’est là à Thedinges qu’Elie verra le jour. C’est un évènement politique, qui ramènera cette famille au pays, la défaite de 1870, mettant fin à la frontière mosellane.

On ne sait pas grand-chose de la jeunesse d’Elie, sauf qu’il suit une scolarité au collège Royal de Pont-de-Beauvoisin Savoie.

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On ignore aussi quelles sont ses études artistiques. Mais dans la vie  professionnelle, Elie assure un poste d’enseignement du dessin au collège de la Villette près de Chambéry, et un métier de photographe à Pont-de-Beauvoisin. Aux photos classiques s’unissent bientôt des sujets libres, où Elie donne naissance à des vues inhabituelles, telle le « Médecin des Pauvres », une carte postale qui détiendra le record mondial de valeur; Il ne néglige pas le chevalet, et parcourt la campagne, pour peindre des toiles, aujourd’hui jalousement conservées, par leur propriétaires ;

Elie Perrin décède en Août 1933

LOUIS MANDRIN (1725-1755)

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Ce personnage n’est pas pontois, puisqu’il est né, en 1725, à Saint-Étienne-de-Saint-Geoire, mais sa célébrité est telle dans les deux villes, théâtre de ses activités, qu’il en est un héros local. Entré dans la légende, Louis Mandrin est aussi un personnage à deux visages : héros ou assassin selon le regard qu’on lui porte. Il reste un personnage très populaire dans toute la vallée du Guiers où fut pratiquée la contrebande, sur  une grande échelle, par de nombreuses troupes de contrebandiers. C’était un moment où la Savoie occupée par les Espagnols se trouvait désorganisée et constituait une base arrière pour les personnes recherchées en France.  Sa popularité s’est construite chez les gens du peuple, généralement pauvres, qui voyaient en lui un opposant au pouvoir des collecteurs d’impôts, les

fermiers généraux. Avec  le temps, ses exploits sont devenus chevaleresques, mais il n’en demeure pas moins que Louis Mandrin fut aussi un meurtrier. Arrêté illégalement par les Français lors d’une incursion en Savoir, la décision de sa condamnation à mort (1755) fut l’objet d’une vive opposition dont celle de Voltaire.

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Au Pont-de-Beauvoisin, Mandrin est aussi célèbre parce que plusieurs compagnons étaient natifs de cet endroit et qu’il y livra une bataille restée dans les mémoires.

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Une venelle qui donne sur le Guiers porte aujourd’hui  son nom. Curiosité et hasard de l’Histoire : c’est là qu’autrefois se tenaient les bureaux des Contribution Indirectes…

LÉON MAGNIN (1832-1919)

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Léon Magnin pratiquait le commerce de drap, à Lyon, mais possédait aussi une magnifique propriété sur le plateau surplombant la ville de Pont-de-Beauvoisin, côté Isère.

C’était un homme immensément riche.

Il va perdre son fils unique, et reste sans héritier direct.

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En 1912, à part quelques clauses particulières, par actes, il lègue l’ensemble de ses biens à la commue, immobiliers et mobiliers, prenant effet au décès de son épouse, qui interviendra en 1925.

Terrains qui verront bien plus tard, la réalisation du Lotissement MAGNIN.

Plusieurs don en argent sont légués à diverses sociétés locales : 50000 Fr au Secours MUTUEL, 3000 Fr aux pompiers, 500 Frs à la société de musique, une rente annuelle de 900 Fr à la société gymniques de La Sentinelle, à qui il laisse également la jouissance de l’immeuble qu’il a fait construire à son intention ! (le gymnase). Son mobilier et une somme de 50000 Fr sont aussi attribués à la réalisation d’un hôpital, dont le personnel devra être confié, aux sœurs du Rosaire.

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Léon Magnin fut nommé officier d’Académie en 1901 pour son dévouement et sa générosité envers les sociétés sportives et patriotiques.

 

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