Savoyarde, française, puis les deux… Ville unique, puis ville double…Pont-de-beauvoisin doit sont histoire mouvementée à sa situation géographique. Car au milieu coule une rivière…le guiers.

Déclarée frontière naturelle entre la France et la Savoie dès 1355, elle continue de séparer le

Pont-de-Beauvoisin Savoie du Pont-de-Beauvoisin Isère.

​

Pont-de-Beauvoisin fut un important centre de commerce dès le XIIIe siècle : la cité profite de l’abandon, à son profit, de l’ancienne voie romaine reliant Turin à Lyon par Aoste. Jusqu’au XVIIIe siècle, sel, tabac, soie deviendront aussi l’apanage de la contrebande, où s’illustra le célèbre Mandrin. En 1515, dans le cadre des guerres d’Italie, la construction par François 1er d’un pont de pierre entre la rive française et la rive savoyarde de la ville détermine sa vocation pour l’artisanat du bois. Des menuisiers italiens accompagnant le roi à son retour de guerre s’arrêtent au Pont-de-Beauvoisin, riche en forêts et rivières, et forment les menuisiers Pontois à des techniques nouvelles. En 1792, puis 1860, avec l’annexion, puis le rattachement de la Savoie à la France, la situation stratégique de la ville ne l’est plus.

​

Seul débouché existant avec la culture du tabac, l’ébénisterie se développe et atteint une telle qualité de réalisation qu’elle consacre Pont-de-Beauvoisin « cité du meuble depuis François 1er ». La montée du Faubourg rassemble, dans de petites usines ou unités, la plupart des artisans du bois. Après  1950, le boom des meubles industriels met fin à cette belle aventure. Le musée de la machine à bois et de l’outillage à main est un trait d’union entre l’histoire et le meuble contemporain d’aujourd’hui.

 

Vous cheminez dans l’espace d’exposition comme dans un atelier d’ébénisterie…